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 casques italiques

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Cernunos
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Cernunos


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Localisation : Radenac
Date d'inscription : 03/11/2005

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MessageSujet: casques italiques   casques italiques EmptyDim 6 Nov à 18:22

Casque de type Negau
Rapide évolution du casque en cloche étrusque (lui-même très proche du casque conique) apparu au VII ème siècle avant notre ère, le type Negau se développe dès la fin du VI ème siècle de l'Etrurie à la Slovénie. C'est une période d'extension étrusque : vers 525 avant notre ère, les Etrusques s'emparent de la plaine du Pô et on situe à l'aube du V ème siècle la prise de Rome par l'Etrusque Porsenna. Le scotie que l'on remarque à la base du casque permet d'éloigner le crâne du timbre du casque. Ce type de casque est démuni de paragnathides. Il semble être utilisé jusqu'au IV ème siècle avant notre ère en Italie et même jusqu'au I er siècle avant notre ère en Slovénie.

Casque étrusco-italique
Petit à petit, il remplace le casque de type Negau. Il est sans doute de conception celtique. En effet, au début du IV ème siècle avant notre ère, les Gaulois qui s'étendent vers l'Europe occidentale pénètrent dans la plaine du Pô. En bronze, le casque est moulé d'un seul tenant et poli au tour. Des exemplaires datant du II ème siècle avant notre ère ont été retrouvés en Espagne et en Gaule du Sud. Les paragnathides de ces casques sont souvent composées de trois disques accolés en triangle, motif que l'on retrouve sur les plastrons des armures italiques et plus particulièrement lucaniennes.
Au III ème siècle av. J. C., le type étrusco-italique sera le casque des premières légions romaines, et ce jusqu'aux réformes de Marius sur la professionnalisation de l'armée (-104). Des ateliers proches de Rome fournissaient une production normalisée et peu coteuse à la République.

Casque apulo-corinthien
Variante italique du casque corinthien, il apparait dès le VI ème siècle av. J.-C. Le visage se dégage et le nasal disparait. Systématiquement décoré, ce type de casque est souvent équipé de cimier et de porte-aigrette. Nous pouvons en voir de nombreuses représentations dans les tombes lucaniennes de Paestum.

Casques Romains


Casque de Coolus-Manheim
Progressivement, le casque étrusco-italique évolue vers le type Coolus-Mannheim. C'est le casque de la guerre des Gaules et des victoires de César. Il apparait vers -75. Des anneaux étranglés, où l'on fixait la jugulaire, faisaient parfois office de paragnathides, dont ce modèle est habituellement dépourvu. Toujours coulé dans le bronze, il est contemporain d'un casque qui reste très proche du type étrusco-italique, le casque de type Buggenum.

Casque de type Buggenum
Tout comme son prédécesseur, la simplicité de sa forme évoque la fabrication quasi industrielle des ateliers bronziers de Campanie. C'est le casque pré-augustéen des expéditions d'Octave dans la péninsule ibérique jusqu'aux premières tentatives de conquête de la Germanie (50 av. notre ère; 10 de notre ère). Il devait être décoré d'un cimier et bien entendu muni de paragnathides.

Casque de type Haguenau
Ultime héritier de la tradition italique, le type Haguenau présente des modifications importantes. S'ils sont toujours coulés d'une seule pièce, les casques de ce type sont désormais munis d'un couvre-nuque plus large et perpendiculaire au timbre, ainsi que d'un renfort frontal riveté fort utile pour dévier les coups de taille lors de corps à corps. Ils témoignent d'un changement des tactiques de combat. Utilisés de 9 à 70, ils équipent les légions, avec le casque de type Weisenau, des conquêtes de Germanicus aux révoltes de Vindex en Gaule.

Casque de type Weisenau
Contemporain du type Haguenau, il lui survivra jusqu'au II ème siècle de notre ère. Le casque de type Weisenau tient plutôt de la tradition celtique. Il est fabriqué presque exclusivement en fer et, si ce n'est le renfort frontal, sa typologie reste très proche des casques celtes récents. Par rapport au type Haguenau, le timbre descend plus bas et on retrouve souvent la possibilité de rajouter un cimier rendu amovible grâce à un dispositif déjà présent sur les casques apulo-corinthiens. A partir du II ème siècle, les casques sont dotés de renforts croisés sur le timbre et l'esthétique semble reprendre de l'importance avec des décors appliqués en bronze ou en laiton.

Casque de type Niederbieder
Le casque de type Niederbieder semble être l'adaptation pour la cavalerie du casque de type Weisenau : ainsi nous assisterions à la première spécialisation de l'équipement militaire romain. Le timbre du type Niederbieder descend très bas sur la nuque et couvre le front jusqu'aux sourcils ; le couvre-nuque, plus petit, est moins perpendiculaire. Ces caractéristiques sont adaptées à la position de combat droite d'un cavalier. Si le fer est utilisé pour le timbre du casque, le bronze a été choisi pour les renforts et les décorations ; cela dit, il existe quelques exemples entièrement en bronze.

Casque de type Weiler
Apparu sous le principat d'Auguste et utilisé probablement jusqu'à la fin du I er siècle, Le casque de type Weiler semble être, si l'on en croit l'iconographie, un équipement de cavalerie reservé à la parade. Le timbre est en fer mais il est entièrement recouvert d'un décor en bronze et parfois en argent évoquant une chevelure stylisée. Les médaillons sur le front du timbre rappellent peut-être des distinctions reçues. Il est probablement lié par son registre plastique au casque à visage. Les découvertes archéologiques cantonnent ce type de casque au nord de l'Europe romaine et à l'Angleterre.

Casque de type Guisborough
C'est probablement à partir de la fin du I er siècle que ces casques en bronze remplaceront les casques de type Weiler, avant d'être eux-même remplacés dans le courant du III ème siècle par les casques composites. Le matériau utilisé permet un décor plastique élaboré et même exubérant allant jusqu'au cimier "intégré" en ronde-bosse. Quoi qu'il en soit, la morphologie de ces casques en fait un équipement de cavalerie : timbre droit sur la nuque, couvre-nuque réduit et paragnathides larges afin de protéger un visage plus exposé aux coups que le crâne. Nous devons préciser que d'autres modèles de casques plus simples ont eu cours dans la cavalerie à la même époque, leur typologie étant proche des casques de type Niederbieder.

Casque à visage
Les casques à visage sont un peu à part puisqu'il s'agit sans doute d'équipement sportif utilisé dès le I er siècle de notre ère et ce jusqu'au III ème siècle. De nombreuses pièces ont été retrouvées dans tout l'Empire, ce qui prouve l'engouement pour ce type d'objet. Ils sont fabriqués souvent en fer, parfois en bronze ou rehaussés d'argent. Ils sont l'expression aboutie d'une volonté plastique que l'on trouvait déjà dans les casques de type Weiler auxquels ils sont parfois associés. Probablement d'origine thrace, l'idée des casques à visage se décline en plusieurs types, selon les traits qu'ils reproduisent (homme ou femme, casqué ou non), ou selon les dispositifs de montage entre le masque et le reste du casque.

Casque à visage
Les casques à visage sont un peu à part puisqu'il s'agit sans doute d'équipement sportif utilisé dès le I er siècle de notre ère et ce jusqu'au III ème siècle. De nombreuses pièces ont été retrouvées dans tout l'Empire, ce qui prouve l'engouement pour ce type d'objet. Ils sont fabriqués souvent en fer, parfois en bronze ou rehaussés d'argent. Ils sont l'expression aboutie d'une volonté plastique que l'on trouvait déjà dans les casques de type Weiler auxquels ils sont parfois associés. Probablement d'origine thrace, l'idée des casques à visage se décline en plusieurs types, selon les traits qu'ils reproduisent (homme ou femme, casqué ou non), ou selon les dispositifs de montage entre le masque et le reste du casque.

Casque composite
Les casques composites marquent l'abandon de la tradition celtique dans la fabrication des casques. En effet, le timbre n'est plus d'un seul tenant mais composé soit de deux demi-calottes rivetées, soit de plusieurs pièces maintenues entre elles par des bandes rivetées avec un timbre de forme conique muni parfois d'un nasal. Les paragnathides et le couvre-nuque, bien que toujours présents, sont simplifiés à l'extrême. On relève une tradition de casque composite en Europe danubienne (Sarmates) et en Orient (Sassanides). Ces casques apparaissent après la crise du III ème siècle et sont officialisés par les réformes de Dioclétien (284; 305). La technique du casque composite perdurera bien au-delà de l'Empire.
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