Sur l'ancienne île de Pharos qui aujourd'hui est un promontoire d'Alexandrie, en Égypte
Après la mort d'Alexandre le Grand, c'était son général macédonien Ptolémée Soter qui a assuré le règne de l'Égypte. Celui-ci a établi son siège à Alexandrie. Proche de la ville se trouvait l'île de Pharos, laquelle était liée au continent par une digue, l'heptastade (digue d'une longueur égale à sept stades), ce qui donnait à la ville d'Alexandrie un double port. Comme les conditions de navigation étaient souvent dangereuses et que le littoral était plat, la construction d'un phare s'imposait pour guider les bateaux.
Le projet a été conçu et initié par Ptolémée Soter (364-282 av. J.-C.). Le monument lui était dédié également. Durant des siècles le phare a servi à la ville. Ce n'est qu'en l'an 1323 ap. J.-C. que le monument est mis en ruines pour ne jamais resurgir.
Le Phare d'Alexandrie était la dernière Merveille à disparaître. C'est la raison pour laquelle nous disposons aujourd'hui de connaissances précises quant à sa localisation et son apparence.
Le monument était composé de 3 niveaux: la base était formé de quatre côtés, par dessus il y avait un niveau intermédiaire de forme octogonale, et au sommet il y avait le dernier niveau, le plus petit, de forme cylindrique. La hauteur totale de l'immeuble mesurait environ 117 m. Au niveau supérieur se trouvait le miroir, qui reflétait les rayons du soleil la journée et le feu la nuit.
En dépit du fait que le Phare d'Alexandrie n'existe plus actuellement, il a laissé des traces derrière lui: d'un point de vu architectural, le monument a été utilisé comme modèle à de nombreux prototypes qu'on peut retrouver tout le long du littoral méditerranéen. Et d'un point de vue linguistique on a utilisé le nom de l'île sur lequel se trouvait le phare pour désigner tous les phares du monde.